Livre d'or de Sylaphianes
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 [fan-fiction] Une rencontre dangereuse, Jimi/ Syla.

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Nelofer
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MessageSujet: [fan-fiction] Une rencontre dangereuse, Jimi/ Syla.   [fan-fiction] Une rencontre dangereuse, Jimi/ Syla. Icon_minitimeLun 11 Juin - 8:02

Avec Esylérioth, un ami, on avait eu l'idée de faire se rencontrer nos personnages, juste pour rire...

J'ai donc écrit un peu, un début de nouvelle pour voir ce que pourrait donner une rencontre entre Jimi et Syla, vue par moi bien entendu lol... Donc ce passage n'entre absolument pas dans l'histoire "officielle" de Syla, c'est juste un fan-art j'écris ce que je veux lool... J'peux même faire mourrir mon héroïne si je veux! Na!

Voilà ce que j'ai écrit, j'espère que vous me direz ce que vous en pensez:D
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MessageSujet: Re: [fan-fiction] Une rencontre dangereuse, Jimi/ Syla.   [fan-fiction] Une rencontre dangereuse, Jimi/ Syla. Icon_minitimeLun 11 Juin - 8:03

La musique s'était assourdie et elle avait rangé les verres abandonnés, glissé une toile humide sur les tables et passé le balais dans la salle qui résonnait à présent des rires bruyants de deux hommes qui chahutaient sur la piste de danse désertée.
Elle leva les yeux du sol et les regarda en souriant appuyée sur son balais, un grand balèze au regard tendre était en train de tenir par une jambe un homme plus frèle avec des vetements bariolés qui tentait de se dégager en riant tellement qu'il n'avait plus de force et s'écroulait petit à petit sur le sol luisant.
Le DJ et le vigile se taquinaient souvent après la fermeture, Syla se contentait de faire son boulot et de rentrer chez elle, de toute façon, elle ne serait pas couchée tout de suite, maudite par l'insomnie chronique.

Elle s'en alla ranger le balais dans son placard puis elle enfilla son blouson, un gros sweet à fermeture éclaire par dessus sa tenue sexy et jeta sur ses épaules un vieux sac à dos élimé. Elle détacha sa longue natte et jeta ses cheveux noirs par dessus son sac à dos, puis elle retourna dans la grande salle, fit un signe de main à ses collègues et ils lui répondirent d'un regard chaleureux avant qu'elle ne claque la porte de la discothèque sur elle.

Elle frissona et ressera son gros sweet contre elle, puis elle se dirigea vers la grande avenue luminescente. La tête rentrée dans ses épaules pour éviter l'intusion d'un filet d'air glacé sous son sweet, elle marchait sans regarder le paysage qu'elle connaissait par coeur, plongée dans ses pensées elle n'avait plus besoin de regarder où aller pour que ses pieds retrouvent le chemin de chez elle.

Après que ses pieds eurent avalés quelques centaines de mètres d'asphalte rugueux, un homme apparu a un angle de rue, se tournant vers elle il hésita un instant puis repris sa marche dans sa direction. L'homme venait face à elle sur le même trottoir, elle se rangea sur le côté pour le laisser passer mais l''homme s'arrêta et offrit à Syla un regard pénétrant qui saisit son esprit juste assez longtemps pour qu'elle oublie de marcher, s'immobilisant face à lui perplexe. L'homme, le regard adouci par un sourire, lui parla d'une voix grave et veloutée:
- Escusez moi mais, vous connaissez le coin?... Demanda l'homme qui semblait perdu.
-Euh oui assez... Répondit Syla restant sur ses gardes, elle savait qu'a cette heure ci florissaient les personnes louches.
-Un ami m'a invité à le rejoindre chez lui mais je n'arrive pas à trouver la rue, il m'a dit rive gauche après le rond point mais là... Le jeune homme balaya la rue de son regard obscure et elle vit qu'il avait les traits tirés et les yeux cernés, encore un fêtard en mal d'hôtel...
-Vous êtes en voiture? Demanda Syla, elle n'aimait pas indiquer le chemin aux automobilistes, étant piettonne elle même, elle ignorait comment acceder à une rue sans tomber sur un sens interdit, la ville était presque conçue en sens unique...
-Non à pied. Répondit-il en la questionnant poliment du regard.
-Vous cherchez quelle rue? Demanda-t-elle.
Son regard obscure plongé dans les reflets d'or des yeux de Syla, il fouilla dans sa poche, en sortit un papier qu'il déplia sans le regarder puis il détacha enfin ses yeux d'elle pour y déchiffrer l'adresse gribouillée à la va-vite sur le post-it froissé:
-La rue Marquis!
Syla lacha une légère exclamation de surprise:
-C'est amusant ça! C'est ma rue, je peux vous y accompagner, j'étais en train de rentrer chez moi là...
Le jeune homme d'abord déstabilisé par cet élan d'enthousiasme resta un instant sans bouger, avant d'emboiter le pas à la candide brunette qui avait repris son chemin d'un pas allègre, gardant son visage à demi-tourné vers lui pour l'inviter à la suivre, il pouvait voir grace à la lueur blafarde de l'éclairage public, les iris surprenantes de son charmant guide, c'était comme si de l'or en fusion coulait sous ses paupières légères, il en semblait ébloui.

Elle avançait d'un pas vif en accordant de temps en temps un regard curieux à son accompagnateur dont les yeux sombres et un peu inquiettants lui charmaientt le coeur. Lui avait le regard fixé sur l'horizon et semblait parfaitement à l'aise, quoique fermé, il n'avait rien dit depuis qu'ils avaient commencé à marcher.
Syla ne supportant plus le silence, affirma:
-Vous n'êtes pas de Rouen vous!
Il tourna son visage neutre vers elle et répondit sur un ton poli:
-Non... Je suis de passage.
-Vous venez d'où? Continua Syla pour tenir la conversation.
-Mhhh de partout, répondit-il, j'ai beaucoup déménagé...
-ça doit être bien de connaitre plein d'endroits différents...
-Ils finissent par tous se ressembler... Répondit l'homme sombre
Syla se tu un instant, un peu déçue par la distance que prenait son accompagnateur avec elle, il était étrange, à la fois poli et froid, le regard vif mais le visage fatigué, il était interressant, mystérieux.
Le claquement de leurs pas sur l'asphalte s'était coordonné, et l'on aurait pu croire qu'une seule personne marchait. Il dépassèrent une station de métro, et un immeuble rose aux rondeurs insolites, et Syla demanda:
-C'est quoi votre nom?
Il eu un imperceptible mouvement d'hésitation puis répondit:
-Jimi.
La voix un peu plus fragile il enchaina:
-Et vous?
-Syla... C'est sympa comme prénom Jimi, c'est pas très courrant.
Syla souriait, son accompagnateur ne l'ignorait pas finalement, il était peut être simplement un peu timide. Jimi ne répondit pas, il semblait plongé dans ses pensées et un mince filet de sueur coulait le long de sa tempe livide. Syla le regarda et dit:
-Vous n'avez pas l'air en forme! Ça va?
-Oui c'est juste que... Commença t'il l'air désorienté... C'est encore loin? Termina Jimi en se reprenant.
-Non, on est presque arrivés. Répondit Syla sans lacher Jimi du regard.

Ils arrivaient à un petit carrefour entouré de feux qui s'échangeaient des couleurs, orange, rouge vert, chaqun son tour comme un tennis à trois balles et quatres joueurs. Syla et Jimi n'accordèrent pas un regard à ce jeu de lumières urbaines et tournèrent à l'angle de l'avenue illuminée pour s'engouffrer dans une rue sombre ponctuée de trop rares halos jaunes. Jimi commençait à ralentir l'allure et il se frottait les yeux régulièrement comme pour effacer une brume qui lui masquait la vue, Syla ne cessait de jeter des regards inquiets à son compagnon de route tout en repettant d'une voix qu'elle voulait enjouée et détachée:
-On est presque arrivés c'est dans la prochaine rue!
Jimi ne répondait pas, il fixait son regard brouillé sur un point imaginaire au loin, et le front luisant il continuait d'avancer d'un pas qu'il semblait vouloir fière et assuré. Syla lui pris le bras pour tourner dans l'étroite rue baignée de lumière qui coupait la rue sombre en son milieu.
Ils avançaient doucement le long d'un mur de pierre saillante. Jimi se redressait à chaque pas, cherchant visiblement à cacher un malaise dont il ne se débarrassait pas. Syla lui demanda:
-C'est à quel numéro?
-C'est une résidence il m'a dit, la porte B son nom est marqué sur l'interphone... Répondit Jimi pendant que de grosses gouttes de sueur glissaient le long de son nez pour s'écraser au sol.
-Tu vas pas bien du tout! S'exclama Syla qui semblait énnervée de voir Jimi nier ainsi son état. Tu est complettement en transe...
-ça va aller, je suis presque arrivé, mon ami va s'occuper de ça! Répondi Jimi secoué de légers tremblements incontrolés.
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MessageSujet: Re: [fan-fiction] Une rencontre dangereuse, Jimi/ Syla.   [fan-fiction] Une rencontre dangereuse, Jimi/ Syla. Icon_minitimeLun 11 Juin - 8:03

Ils continuèrent d'avancer et Syla indiqua l'entrée d'une grande résidence verte et blanche d'appartements modèrnes, deux portes vitrées se présentaient à eux, un grand B ornait le haut de l'une d'entre elles, Syla emmena Jimi jusqu'a la porte, il dégagea son bras et se tourna vers elle en lui souriant faiblement:
-Merci, c'est gentil de m'avoir ammené jusqu'ici.
-ça va aller? Demanda Syla qui n'osait pas le laisser seul dans l'entrée de l'immeuble sans s'assurer qu'il irait bien, il avait l'air tellement fragile!
-Oui ça va! Répondit-il en tentant de prendre un air assuré, lorsqu'il passa un badge magnétique devant le digicode en s'appuyant sur la poignée de la porte de l'autre main.
Jimi poussa la porte mais il était tellement affaibli qu'elle ne s'ouvrait pas, Syla poussa alors la porte pour l'aider à entrer dans l'immeuble.
-Tu veux que je t'aide à monter les escaliers? Demanda Syla de plus en plus inquiette. Jimi s'adossa un instant au mur, le front ruisselant, les yeux troublés, il sourit faiblement.
-Non ça va, il habite au rez-de-chaussée... Tu peux me laisser maintenant, ça va aller, ne t'inquiette pas... (Il reprit son souffle) Je... Il va m'aider, il sait quoi faire quand je suis... comme ça...
Jimi s'éssuya le visage, il semblait sur le point de perdre connaissance. Syla voulait lui dire que sa place était à l'hopital, mais elle n'osait pas en ajouter. Malgré son état d'intense épuisement il semblait vraiment sure de lui.
Il se releva contre le mur et s'enfonça dans le couloir sans prendre la peine d'allumer la lumière et il lança par dessus son épaule un faible “Merci”.

Syla entendit Jimi frapper contre une porte sans le voir. Elle attendit, puis le bruit d'une clef dans une serrure lui parvint aux oreilles, suivi d'une porte qu'on ouvre dans le noir. Sans doute son ami dormait-il à cette heure-ci et n'avais pas eu envie d'allumer la lumière pour éviter de s'éblouire au réveil.
Rassurée sur le devenir de son compagnon de route, Syla retourna dans la clarté des lampadaires et avança dans la nuit. Quelle étrange rencontre. Jimi était un gars spécial, et quel genre de maladie pouvait l'affaiblir aussi rapidement. Il devait être obligé de prendre des médicament très souvent, comment se faisai-il qu'il n'en avait pas sur lui? Elle n'arrivait pas à se débarrasser de l'image de son compagnon de route, le front trempé de sueur et le visage pâle comme la mort, ses grands yeux noirs étincelants de détermination. Perdue dans ses pensées, elle avançais tel un automate vers un vieil immeuble aux allures d'hotel-chalet de station de ski. Concentrée, elle n'entendit pas quelques minutes plus tard le bruit de pas qui se rapprochait d'elle de plus en plus rapidement dans la fraicheur du petit matin. La rue était longue et elle avait déjà marché longtemps depuis qu'elle avait abandonné son compagnon quand soudain une main attrapa fermement l'épaule de Syla,étouffant un cri, elle se dégagea en se tournant vers celui qui l'avait éffrayé.
-Jimi? La stupéfaction de Syla faisait monter sa voix dans les aigus.
Jimi posa un doigt devant ses lèvres pour la faire taire, il se tenait droit, son visage n'était plus marqué par la fatigue et il était un peu moins pâle. Il semblait préoccuppé, mais en pleine forme.

-Tu ne devais pas... Commença Syla en le dévisageant l'air supéfait.
-Mon ami n'était pas là, la coupa Jimi le ton désinvolte, j'avais les clefs alors j'ai pu entrer chercher ce dont j'avais besoin!
-Et c'était quoi?
Jimi la ragarda dans les yeux en esquissant un sourir en coin charmeur:
-T'es curieuse! Il plongea son regard noir dans les reflets d'or des yeux de Syla avant d'enchainer en détournant les yeux:
-Des trucs... Pas de substances illicites si c'est ce que tu pense...
Syla ne répondit pas, elle semblait tendue,un silence s'étira tendis que les deux jeunes gens se tenaient face à face et Jimi souris d'avantage et se pencha un peu pour approcher son visage de celui de Syla:
-Je pensais que tu m'offrirais bien un verre...
Syla sembla destabilisée, trop d'émotions en peu de temps sans doute. Il pencha sa tête sur le côté comme pour pardonner son audace, puis il enchaina:
-Mais je vois que je te met mal-à-l'aise alors je vais rentrer attendre mon ami chez lui.
Jimi se pencha, déposa une bise sur la joue de Syla, se retourna et s'éloigna dans la nuit. Syla était restée en arrière, indéscise, ce garçon était vraiment très bizarre, il venait de traverser la ville dans un état de fragilité intense. Syla était presque sure qu'il aurait pu en mourrir, et maintenant il semblait dans une forme olympique et il pensait qu'ils auraient pu aller boire un verre ensemble?
Etrange...
Il avait les clef de l'appart de son ami, mais il ne savait pas comment s'y rendre... Et quelques minutes avaient suffit à le remettre sur pied...
En même temps, il était poli, gentil, n'avais pas insisté en voyant le malaise de Syla et avait préféré partir plutôt que de s'imposer. Les yeux noirs, le regard profond de Jimi revinrent à l'esprit de Syla et elle eu un pincement au coeur.
-Jimi! Cria Syla en se mettant à courrir après lui. Il s'arrêta de marcher et se retourna vers elle, attendant qu'elle le rejoigne.
-Jimi.... ça me ferais plaisir... De t'inviter à prendre un verre à la maison... Termina t'elle un peu éssoufflée en arrivant à sa hauteur. Elle souriait et ses yeux d'or pétillaient dans la lumière jaune.
-Tu es sure? Demanda Jimi un brin moqueur.
-Allé vient, te fais pas prier! S'exclama Syla en riant. Elle prit le bras de Jimi et le tira doucement vers elle pour l'inviter à marcher. Ce garçon galant et un peu mystérieux l'attirait plus qu'elle ne voulait se l'avouer à elle même, en douce elle plongea ses yeux dans ceux du jeune-homme alors qu'il semblait perdu dans ses pensées, il avait un regard acéré, profond un peu éffrayant mais si captivant...

Les deux compagnons reprirent leur marche vers le bout de la rue où s'élevait un vieil immeuble recouvert de planches de bois, Jimi regardait discrettement sa compagne de route pendant que celle ci s'excusait du bazar qui reignerait chez elle lorsqu'ils arriveraient, car elle n'avait pas eu le temps de ranger:
-Ah oui, et puis, j'espère que tu n'as pas peur des rongeurs? L'interrogea Syla.
-Non pourquoi? Répondit-il en levant les sourcils.
-J'ai des rats de compagnie chez moi, et ça plait pas a tout le monde... commença Syla
-T'inquiète pas, j'ai longtemps travaillé en labo, je connais ces bêtes là, ça ne me fais rien, la rassura t'il en passant devant le petit parking qui bordait l'immeuble de bois.
-Ah oui? Tu travaille dans quoi? S'interressa Syla en montrant du doigt le chemin où il fallais tourner pour rejoindre l'entrée du vieu batiment.
-Eh bien dans pas mal de chose, mais dernièrement dans un laboratoire pharmaceutique. Répondit Jimi en lui souriant poliment, il ne voulait pas vraiment s'étendre sur le sujet, mais il n'avait pas envie de mentir, et encore moins d'être désagréable avec cette si fraiche jeune fille pour qui il ressentais déjà, au creux de son estomac, une sensation étrange qui lui chatouillait les sens.
Elle sorti de son sac un énorme trousseau de clef comportant plusieurs porte-clefs multicolors, des tas de clefs de toute taille et des scoubidous de toutes formes et couleurs, chercha quelques instant le passe magnétique et le passa devant l'interphone, la porte souvrit en vibrant.
-ça doit être interressant comme boulot. Termina t'elle en s'enfonçant dans le noir vers le couloir de gauche.
-c'est un boulot comme un autre. Conclu Jimi en appuyant sur la veilleuse de l'interupteur du couloir qui s'illumina aussitôt, laissant apparaitre des murs, un sol et un plafond recouvert de moquette brune, avec des petits spots qui faisaient penser aux couloirs d'un très vieil hotel des années 70.
Syla s'arrêta devant la porte au fond du couloir et tripota à nouveau son trousseau de clef pendant une longue minute avant d'enfoncer une clef dans la serrure qui ne tourna pas. Syla clancha alors la porte qui s'ouvrit, Syla se retourna vers son nouvel ami en riant:
-J'avais oublié de fermer à clef.
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MessageSujet: Re: [fan-fiction] Une rencontre dangereuse, Jimi/ Syla.   [fan-fiction] Une rencontre dangereuse, Jimi/ Syla. Icon_minitimeLun 11 Juin - 8:04

La spontaneïté de Syla touchait Jimi là où il ne pensait pas pouvoir être atteint, il pensait s'être protégé des sentiments qui fragilisent les hommes et en font des pantins. Mais il ne savait pas pourquoi, celà ne l'inquiettait plus, il ne pensais qu'a plonger ses mains dans la longue chevelure brune de la jeune fille, glisser ses doigts dans cette matière miroitante qui devait être selon lui, plus douce que de la soie. Elle poussa la porte et entra en lui faisant un rapide tour des lieux, un petit studio, sombre et poussiéreux agrémenté de quelques meubles et de plusieurs grandes cages. Il savait qu'il prenait un risque, que c'était complettement inconsidéré de s'enfermer ici, dans cet état d'excitation avec cette molécule dans le sang qui pouvait lui faire perdre le controle d'un moment à l'autre, mais il n'avait pas pu résister. Syla le regardait en lui demandant ce qu'il voulait boire:
-N'importe... Répondit-il en s'asseyant sur le clic-clac, tandis qu'elle partait servir les verres derrière le mur de la kitchenette.
En attendant Syla, Jimi repensa alors à ce qui s'était passé lorsqu'il était arrivé à l'appartement de son ami Vincent, une femme avait ouvert la porte, drappée dans un long peignoire blanc, elle avait sans doute cru ouvrir à son fiancé. Jimi avait rassemblé ses forces, l'avait poussée dans l'appartement pour pouvoir entrer. Elle l'avait menacé d'appeler la police mais il s'était trainé jusqu'a une petite table où était déposé un paquet enveloppé dans du papier craft. Il était timbré et cacheté avec un mot griffoné dessus de la main de Jimi lui même: “Confidentiel à l'attention de Vincent”. Vincent était un chimiste de talent lui aussi, et accessoirement son meilleur ami. Il vivait ici avec sa copine que Jimi n'avait jamais rencontré, les deux amis avaient comme point commun un goût pour les secrets. Mais Vincent était mort maintenant et même si à part lui personne n'était encore au courrant... Il lui fallait récupérer le colis d'urgence.
Syla rapporta deux verres dans lequel des gaçons s'entrechoquaient dans un bruit délicat qui sorti un instant le jeune homme de ses reflexions, mais sans doute pas assez prestement pour dissimuler l'ombre noire qui voilait son regard. Elle sembla remarquer l'expression anxieuse de son invité:
-ça va? Demanda t'elle inquiette.
-Oui ça va! Affirma Jimi en lui offrant son plus franc sourire. A la tienne! Dit il en trinquant avec sa nouvelle amie. Un frisson de délice lui parcouru la nuque lorsqu'il croisa les prunelles cuivrées de la demoiselle.
Des images s'imposèrent une fois de plus à ses pensées, il se rappela avoir agrippé le paquet de craft avant de s'écrouler au sol complettement anéanti par la privation de son élixir. Il avait déchiré fébrillement le papier sous les yeux térrifiés de la femme en peignoir qui n'avait pas osé bouger en le voyant ainsi rouler des yeux fous, elle s'imaginait sans doute en sécurité en se faisant oublier. Jimi se demandait si elle avait eu raison, pour le moment les souvenirs se dévoilaient un par un selon leur bon plaisir. Un sachet en plastique transparent était apparu sous le papier craft, une grande quantité de petits comprimés blancs en gonflaient le fond. Les mains secouées de spasmes et le coeur battant le rythme d'un rock particulièrement violent il ne se rappelait pas comment il avait réussi à avaler ces satanés cachets.
-Tu ne parle plus beaucoup depuis que tu es là. Lâcha soudain Syla le sourir malicieux, le sortant de son état méditatif. Tu est intimidé?
Jimi étira ses lèvres en un sourire détendu et serain.
-Non, je suis vraiment bien avec toi, je suis tellement ravi de t'avoir rencontré commença Jimi le ton chargé d'une sincérité déroutante.
Syla ne vit pas la lueur manipulatrice qui s'était allumée derière les iris funêbres de son compagnon.et abandonna son expression taquine pour un sourire gêné.
-Ne sois pas gènée, la rasséréna Jimi d'un ton prévenant. Tu m'as sans doute sauvé la vie ce soir, d'une certaine manière... Je t'en suis redevable!
Syla, subitement muette, plongea ses yeux d'or dans son verre. Les lèvres entrouvertes, elle semblait troublée.
Le jeune-homme se sentait plus fort, progressivement son cerveau se montrait de plus en plus vif, ses mouvements encore plus précis.La mémoire tourmentée de Jimi profita de cette pause dans le discours de sa nouvelle “amie” pour l'assaillir de nouveau.
Tout ce dont il se rappelais après, c'était qu'il se trouvait sur le macadam juste devant la résidence verte, le sachet de comprimés bien à l'abris dans la poche intérieur de sa veste, les yeux braqués sur une petite ombre mouvante: le dos de Syla qui avançait encore vers le bout de la longue rue déserte.
L'esprit plus clair et le corps s'emplissant progressivement d'une terrible énergie, l'oxoline faisait déjà son petit éffet, il n'avait pas osé retourner dans l'appartement pour vérifier ce qu'il s'y était passé. Il connaissait les possibles effets de cette foutue saloperie.
Sa concience reprit contact avec le présent, une lumière blanche, aveuglante, lui donnait la migraine. De son point de vue, les murs blancs du salon de la jeune fille réverbérait trop bien les photons.
Une nuance ambrée et brillante se frayait un passage dans les replis du cerveau de Jimi. Le regard de Syla lui chatouillait la cervelle, puis les muscles de son coeur qui se mit soudain à tressauter de délectation. Il avala encore une gorgée de vodka, elle ne saissait de rejeter sa chevelure miroitante en arrière en débitant de nouveau de trop nombreuses phrases qu'il n'écoutait plus et il ne resista pas davantage. D'un geste précis et doux, il attrapa le bras de la demoiselle qui parut un instant surprise et lui fit face, enfin silencieuse. Il effleura sa joue de son autre main comme on carresserait les pétales précieux d'une edelweis. Elle se laissa faire. Il avança un peu, tendit le cou et il sentit le contact velouté des lèvres de Syla sur les siennes, le parfum fruité de la belle le transporta, son coeur explosa pendant que son esprit sombrait dans les abysses de l'inconcience.

Jimi triturait un sachet de plastique avec les ongles, de grosses goutes de transpiration trahissaient sa concentration. Ses muscles secoués de spasmes, sa force l'ayant presque totalement abandonné, il tentait de détruire la dernière barrière qui restait entre lui et la vie pendant que cette salope en peignoire le regardait mourrir les yeux exorbités, elle le laissait creuver sans même appeler à l'aide! Un de ses ongles perça sachet et Jimi s'affaissa encore sur la moquette beige. Elle était là, à le regarder, collée contre le mur un téléphone à la main, elle ne faisait rien...
-Appel l'hopital connasse, fait quelque chose! Avait-il éssayé de crier. Mais la seule chose qui était sorti de sa bouche était un baragouinement qu'elle avait du prendre pour un râle d'agonie.
Jimi secouait avec une frénésie désordonnée le sachet de plastique pour faire tomber par le minuscule accros quelques-uns de ses précieux comprimés. Le trou était trop petit et lui était si faible, ses muscles ne lui obéissaient plus, tréssautant sans arrêt, il sentait son coeur s'emballer. Plus que quelques instants et il lacherait. Elle, pâle et semblant paralysée par ce sombre spectacle ne lui venait toujours pas en aide. Jimi, dans un effort desespéré, mit le sachet dans sa bouche, tenta de garder ses dents étroitement serrées, combatant les convulsions et tira de toutes les forces qu'il lui restait dans les bras et le plastique craqua enfin. Une trentaine de petits comprimés blancs dégringolèrent sur son visage, ricochant sur ses paupières, ses joues et son menton, il avait ouvert la bouche et trois d'entre eux étaient tombés dedans. Trois c'était trop, mais il ne pouvait presque plus bouger, et encore moins penser, il avala et mourru. Du moins, c'est ce qu'il avait cru. Il s'était ensuite retrouvé devant la porte de l'immeuble, sans aucun souvenirs de ce qui s'était passé lorsqu'il s'était relevé dans l'appartement de Vincent, ragaillardi par cette saleté d'oxoline, la pillule de l'intelligence qu'il avait pu mettre au point grace au financement d'un puissant groupe de laboratoires pharmaceutique, et qui s'était révellée avoir plus de propriétés que prévu.
Il était resté inconcient à peine quelques dixaines de secondes, le temps que les comprimés aient diffusés la molécule dans son sang. Il avait réouvert les yeux sur la femme en peignoire qui l'avait fixé complettement affolé, et la colère s'était emparée de lui, intensifiée par la drogue qui coulait dans ses veines. Il s'était relevé avec difficulté, les muscles endoloris suite aux convulsions. Sa rage prenant le contrôle de son être, il avait hurlé:
-Tu m'aurait laissé creuver! Salope! Ses yeux avait semblé prets à sauter de ses orbites tans sa fureur avait déformé son regard devenu fou.
La femme s'était laissée choir à terre, protegeant son visage de ses bras, échapant un sanglot qui avait ressemblé à un couinement. Ce qui avait renforcé la haine et fait naitre le mépris de Jimi à son égard.
Il l'avait attrapé par le cou et l'avait relevée de force, l'oxoline diffusant en lui une énergie meurtrière qu'il connaissait bien.
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MessageSujet: Re: [fan-fiction] Une rencontre dangereuse, Jimi/ Syla.   [fan-fiction] Une rencontre dangereuse, Jimi/ Syla. Icon_minitimeLun 11 Juin - 8:05

Sa mémoire lui jouait des tours, les évenements devenaient moins précis, il sentait maintenant le contact dur et froid d'un sol qui n'était pas recouvert de moquette. Il avait mal à la tête, normal, mais il avait mal aux jambes, et il lui semblait qu'on le poignardait à chaque respiration. Ses côtes semblaient pas toutes en bon état, étrange. L'oxoline le rendait plus agressif, plus fou, mais plus fort et résistant, que s'était il passé... après la femme en peignoire... Syla.. la Vodka... Le baiser...
-Et ce putain de trou-noir! Pensa Jimi en clignant des yeux pour chasser les dernières réminescences de souvenirs qui hantait encore le fond de sa tête douloureuse. Un flash cisailla son cervau, un peignoir abandonné sur un lit défait. Jimi s'assit en se frottant la tête, ses yeux voyaient trouble, mais il reconnaissait l'endroit, le salon de chez Syla. Un autre flash traversa sa mémoire comme un éclair, une tache sombre sur la moquette.
-Qu'es ce qui s'est encore passé ? Se demanda Jimi encore embrumé, l'angoisse reprenant sa place , s'installait confortablement au fond de l'estomac du jeune-homme.
Il frotta ses paupières puis regarda à nouveau autour de lui, sa vue était de nouveau claire, L'halogène diffusait encore cette lumière blafarde qui lui faisait mal au crane, il était désormais assis derrière le canapé qui était complettement retourné et tronait en plein milieu du salon. Il regarda par la fenètre et vit que la nuit semblait plus claire, le soleil était sur le point d'apparaitre derrière les maisons et les immeubles...
-C'est quoi ce bordel? Murmura Jimi en s'aidant de ses bras pour se relever, il remarqua qu'il avait plusieurs profondes entailles sur les avants bras et ses jambes lui faisaient mal comme si l'on s'était amusé à le tabasser avec une barre de fer.
A nouveau, sans prévenir, un souvenir acéré trancha sa mémoire déjà morcelée, une image térifiante d'un gigantesque loup noir s'abattant sur lui toutes griffes dehors, les babines retroussées sur deux rangées de dents redoutables, que s'était il passé? En se mettant debout il lacha une exclamation de douleur, il devait avoir plusieurs côtes fèlées, le moindre éffort était une torture.
Tout l'appartement était dans un état cataclismique, la télé était tombée de son meuble, l'écran défoncé et du verre recouvrait le sol. Derrière la table renversée un chat gris et blanc le regardait.
-Minou minou... Appela t'il gentillement.
Le chat cracha et courru se planquer dans le placard défoncé qui vomissait un tas de vettement et de cartons éclatés. Jimi contourna le canapé et lacha une exclamation terrifiée, étendue sur le sol, ses longs cheveux éparpillés autour d'elle, le visage et les bras marqués d'hématomes, Syla ne bougeait plus.

-Oh non! S'exclama Jimi laissant filtrer une nuance de panique dans son ton habituellement trop calme. Il s'agenouilla près du corps et approcha une main tremblante vers le cou de la jeune fille pour sentir son pouls mais il se ravisa. Si il y avait une chance que quelqu'un d'autre que lui soit à l'origine de ce monstrueux cafarnaum il devait éviter de laisser ses empruntes sur elle.
-Quel idiot! Pensa t'il, mes empruntes y sont forcement. Il tendit à nouveau sa main vers la veine dont les palpitations semblaient endormies. La pulpe de ses doigts entra en contact avec la peau fraiche et ferme de la jolie victime. Il sentit comme un frémissement, léger, discret, qui se répetta... encore et... encore et... Elle vivait!
Il s'essuya le visage de soulagement et se releva. Une décharge douloureuse lui rappela que ses côtes n'étaient pas en bon état et il lâcha un soupir souffrant.Une main sur la bouche il était nerveux , fragile, et ses pensées inhabituellement embrouillées. Les effets de la pillule des malheurs s'étaient déjà dissipés et il se sentait plus inutile que jamais. Il s'accroupit à nouveau et tappota timidement la joue de la jeune fille, faisant un peu balloter sa tête sans qu'elle ne s'anime d'avantage.
-Qui es-tu toi? Demanda soudain une voix grave et autoritaire au dessus de Jimi qui leva les yeux aussitôt. Un grand homme se tenait dans l'encadrement de la porte fenêtre que Jimi avait cru fermée depuis tout ce temps. Jimi le dévisagea lentement. L'homme semblait jeune, à peine vingt ans mais son expression avait une maturité qui imposait un certain respect. Les cheveux bruns, les yeux plissés, presques fermés, il sortit de sa poche une paire de lunettes noires qu'il enfila avant de poser un pied chaussé de cuir noir bien ciré sur le sol en lino. Il portait un costume noir d'une coupe élégante, rien à voir avec le style des gens de son age, Jimi se sentait inquiet, mais ne bougeait pas. Il se préparrait à se battre, il ignorait si cet homme était un allié où un énnemi, les muscles tendus, il encra ses pied au sol pour s'assurer une bonne stabilité en cas de lutte. L'homme en noir s'approcha encore un peu:
-Qui... es... tu? Il avait parlé calmement sépparant chaqun de ses mots d'un court silence qui transformait sa question en un ultimatum: “Reponds, sinon...” Jimi n'eu pas le temps de réfélchir.
-J'ai rencontré Syla hier, elle m'a invité à boire un verre... Commença Jimi l'air perdu. Il commençait néamoins à réorganiser son mental, il pensait “Inutile de lui réveller mon nom, et pas question de lui laisser penser que je puisse être à l'origine de...ça”. Les verres noirs du grand type se posèrent sur les profondes griffures sur les avant-bras de Jimi.
-Et? Demanda l'homme en plongeant ses lunettes sombres dans le regard tout aussi obscure de Jimi qui fit un éffort pour garder son air égaré quelques instants de plus.
-Je... je ne sais pas, je me suis réveillé là, Syla évanouie... Il cacha sa tête dans ses mains, pas pour dissimuler son désarois, mais plutôt pour détourner son regard qu'il sentait briller d'une lueur calculatrice qu'il ne voulait pas laisser voir à son interlocuteur. Syla était vivante, il fallait juste s'assurer qu'elle le reste, et ... fuir. Jimi n'était pas un poltron, seulement il avait suffisement de raisons pour refuser de rencontrer les services de police. L'oxoline l'avait écarté de la vie normale pour toujour. Pendant que Jimi se plongeait dans ses reflexions, le nouvel arrivant se pencha sur Syla avec douceur, et posa son oreille sur son coeur. Il esquissa un sourire qui adoucissait son visage, un instant il fit son age. La voix plus douce il s'adressa à Jimi:
-Vas t'en! Je suis un ami de Syla, je vais appeler les secours et la police. Je m'occupe de tout.
Jimi hésita, il avait la possibilité de fuir sans être inquieté, mais... Et si cet homme était à l'origine de ce foutoir? D'un ton beaucoup moins confus, Jimi prit la parole, son regard affirmé cherchant à accrocher le regard de son interloccuteur qui était toujours accroupi près de la jeune fille:
-Et vous? Qui me dit que ce n'est pas vous, à l'origine de ce bordel?
L'homme se releva et soupira:
-Ecoute, si ce que tu me dis est vrai... Celui qui à... (il jetta un oeil autour de lui pour estimer les dégats dans l'appartement)...complettement retourné cet appartement, ne devait pas avoir spécialement envie de faire du mal à Syla. Sinon il ne reviendrait pas devant les yeux d'un témoin pour finir le boulot, il aurait terminé dans la foulée...
L'homme regarda Syla et continua de son ton calme:
-D'ailleurs à part quelques bleus, elle n'a pas grand chose, je pense que c'est en tombant contre la table où contre quelque chose comme ça qu'elle à du perdre connaissance, elle a sans doute une commotion cérébrale, elle à besoin de soins, mais je ne pense pas que c'est elle qui ait subit le plus de dommages. Il regarda Jimi un moment, un lourd silence s'étira. Tu as des ennemis?
Jimi songea qu'effectivement il devait avoir plus d'ennemis qu'elle, il baissa les yeux, comment ce faisait-il qu'il ne se rappelais de rien. Il fallait qu'il réfléchisse, il fallait qu'il sache... Il bouscula l'homme pour franchir la porte fenêtre. L'homme ne l'arrêta pas, Jimi traversa un petit carré de gazon sous le ciel gris-rosé de l'aube qui se levait, aussi vite que ses jambes endolories et ses côtes enflammés le lui permettaient. Malgré la douleur qui le transpersait à chaque pas, à chaque respiration il ne s'arrêta pas, jusqu'a ce qu'il croise son reflet dans la vitrine d'un fleuriste, alors il stoppa net. Etait-il possible que ce soit lui? Cet homme boittillant, courbé de douleur? Il reconnu sa chemise déchirée, ses avants-bras sanglants, mais le reste... Son visage était maculé de sang. Sa lèvre était enflée et fendue, un de ses yeux poché, une bosse décorait son front et une estafilade fendait sa joue. Il s'inquiettait tans du sort de cette fille qu'il n'avait même pas remarqué que son visage le faisait souffrir. Avec cette migraine attroce qui le suivait nuit et jour, il avait pris l'habitude de ne pas tenir compte de ce que ressentait son corps.
Il appuya son bras sur la vtrine et y posa son front pour réfléchir. Soudain il se releva, et fouilla dans la poche interieur de sa veste, ses doigts se refermèrent sur un petit sachet de plastique déchiré de partout, il en retira un unique comprimé qu'il avala, et il s'assit devant la vitrine pour attendre que les effets de la pillule se manifestent. Il laissa vagabonder son esprit quelques instants avant qu'il sente sa migraine se calmer progressivement. Son visage le piquait et il eu concience qu'il avait du mal à ouvrir un oeil. Puis il y eu un éclair qui traversa son cerveau, un torrent de souvenirs se inonda sa concience. Il embrassait Syla, elle avait alors glissé une main sous sa chemise.
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MessageSujet: Re: [fan-fiction] Une rencontre dangereuse, Jimi/ Syla.   [fan-fiction] Une rencontre dangereuse, Jimi/ Syla. Icon_minitimeLun 11 Juin - 8:06

Délicieuse caresse entretenant le désir qu'il éprouvait pour elle. Il l'avait couchée sur le clic-clac, peut être un peu plus brutalement qu'il ne l'aurait voulu, mais Syla n'y avait pas pretté attention alors il était monté sur elle et lui avait plaqué les mains sur le coussin pour l'embrasser encore. Elle s'était laissée faire, mais quand elle avait voulu se relever sans doute pour reprendre le contrôle de la situation, il l'en avait empêché et s'était montré encore plus brutal. L'oxoline avait déjà beaucoup dévelopé son agressivité. Syla avait protesté, il l'avait ignorée, elle s'était mise en colère mais rien n'y avait fait. Jimi avait envie d'elle, il avait evie de la bousculer, de la posséder, l'oxoline accroissait toutes ces envies, les transformant en besoins, occultant sa concience.
Toujours adossé à la vitrine, ses souvenirs se déversaient en lui et l'emplissaient d'angoisse.
Syla s'était alors débattue, il l'avait giflée, fort. Elle lui avait hurlé à la figure des mots qu'il n'avait pas compris, mais son ton haineux était suffisant pour deviner que la fête était finie. Elle avait répliqué aussi, profitant que Jimi lâche une de ses mains pour la gifler, elle lui avait décroché une droite en pleine bouche, fendant la lèvre de Jimi qui avait éclaboussé le clic-clac d'un petit flot de sang. Sa force démultipliée par l'effet de l'oxoline, bouillonnant de rage, il l'avait attrapée comme une poupée et l'avait balancée jusque dans le couloir dont elle avait défoncé le placard en s'écrasant dessus. Jimi s'était tourné vers le clic-clac qu'il avait retourné d'un geste furieux, le gros meuble avait glissé bousculant la table basse et le meuble vidéo, la télévision avait légèrement bougé pour se trouver en équilibre instable.
Que s'était il passé? Pourquoi ne l'avait -il pas tué? Se demanda Jimi. D'habitude il ne controle plus rien, comment à t'elle réussi à s'en sortir? Jimi ne comprenait pas. Il n'avait jamais réellement désiré faire du mal à Syla, mais l'oxoline parlait pour lui désormais, il se demandais ce qui avait bien pu lui tenir tête quand une autre vague de souvenir déferla en lui.
Un choc douloureux dans le dos, un grognement sauvage d'une résonnance térrifiante avait tiré la sonnette d'alarme dans son crane oxoliné. Une masse sombre, velue et immense avait foncé sur lui toutes griffes dehors. Il avait tenté de battre le gigantesque loup noir sorti tout droit d'un cauchemard. Mais le monstre avait clairement eu le dessus sur lui, lui assenant des coups de pattes dans les jambes tel des coups de masses. Lui sautant au visage ses dents frolant la peau du cou de Jimi, il avait croisé le regard d'ambre rageur de la créature tandis qu'il tentait de le garder à distance, ses bras victimes des lacérations des griffes du loup géant. C'était un regard brûlant tel de l'or fondu...
Jimi décola la tête de la vitrine du fleuriste comme s'il venait de prendre une décharge de dix mille volts dans le derrière. Il n'osait pas y croire. Il se releva et faisant fi de ses blessures et des souffrances qu'elles lui imposaient. Il courru le plus vite possible vers l'appartement de Syla. Il fallait prévenir ce mec, il fallait lui dire.
Il parvint à l'angle du mur qui bordait l'immeuble de bois, il le longea espérant rester discret et se glissa derrière le rideau translucide de l'appartement de Syla. Il posait ses pied le plus délicatement possible pour éviter de faire crisser les gravier quii bordaient la fenêtre. Aucun bruit ne lui parvenit de l'appartement, mais il lui semblait percevoir une étrange lumière froide qui ondulait comme un reflet sur de l'eau à travers le voile orangé qui masquait la fenêtre. Il avança encore un peu, son rytme cardiaque était étrangement calme, il glissa un oeil dans l'ouverture de la porte-fenêtre. Si'il n'avait pas été si lucide, il se serait sans doute trahis par une exclamation de stupeur incrédule.
L'homme en costume portait Syla dans ses bras, elle était conciente mais paraissait très faible. Il se tenait devant une armoire que Jimi avait vu chez Syla, un grand meuble de bois noble avec un immense miroir. Le miroir projetait une lumière irréelle et semblait onduler comme si sa surface était liquide. Du mercure qui n'obéirait pas aux règles de l'attraction terrestre? Jimi secoua la tête dans un mouvement incontrolé. L'homme en noir pencha la tête vers le visage de la jeune fille affaiblie et demanda d'un ton grave:
-Prête?
-Prête, dit elle d'une voix faible.
Sous les yeux sombres de Jimi, agrandis par la stupeur, le grand type portant Syla, traversa le miroir. Lorsque son deuxième pied eu totalement traversé la surface mouvante, le miroir reprit alors sa consistance solide et s'éteignit.
Jimi entra dans la petite pièce encore chamboulée par la bagare de la veille, il s'approcha de la surface réfléchissante, et d'une main hésitante posa ses doigts dessus. Froid et dur comme du verre... Un miroir comme tans d''autres.
Il resta un instant à penser aux évenements de la nuit. Et dire qu'il croyait avoir une vie compliquée. Deux mains le saisissèrent par les épaules et le retournèrent brutalement contre l'armoire faisant craquer ses côtes blessées; ce qui lui aracha un râle de douleur. Deux yeux d'acier poli plongèrent au fond de ses pupilles, il se sentait faible, comme si l'oxoline le quittait.
-Ils ont traversé? Demanda une voix impérieuse aussi glacée qu'un iceberg.
Jimi regretta de ne pas être resté devant sa vitrine, apparement, les vrais ennuis venaient de commencer.


FIN
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