La rumeur de la nouvelle inquisition

Dans un bar miteux dans le 11 ème arrondissement de Paris, 3 hommes discutents autour de 3 pression encore dégoulinantes de mousse sur une table bancale .
Le plus grand porte un pardessus beige qu'il n'a pas retiré en s'asseilllant, il semble avoir la cinquantaine bien sonnée, des lunettes rondes cerclées de métal et de petits yeux gris fatiguées, des rides profondes creusent son front, il, semble contrarié... Il le semblent tous d'ailleurs, l'homme à sa gauche regarde le barman d'un air soupçonneux, il est jeune, vingt-cinq ans environ, brun et le physique agréable, il porte un blouson en jean par dessus une chemise blanche dont il a négligement laissé entrouvert le col, il porte une boucle d'oreille en argent à droite et il mache un chewing-gum tel un ruminant.
Le dernier s'est installé en face des deux autres car il prend toute la banquette à lui tout seul, c'est est un petit homme rond, le crane largement visible sous le peu de cheveux noirs et gras qu'il lui reste, il a le visage consterné et luisant de sueur qu'il s'éponge régulièrement avec le petit mouchoir qu'il garde bien sérré dans sa main, il garde le regard fixé sur ses mains jointes, dans une expression de concentration intense.
Le jeune se retourne vers ses curieux compagnons de table, et décide de parler le premier:
-Bon d'accord on l'a ratté celui là mais y a pas de raison de paniquer, il ne sont plus très nombreux, il ne viendra pas se vanger avec toute une bande d'abération pour le soutenir... Et puis si il revient, on aura juste a le naturaliser....
-tais toi! Le plus agé semblait profondément agacé, je t'avais dit qu'il fallais se méfier des mines n'es ce pas?
LE petit homme gras regardais les deux autres se disputer sans broncher.
-Oui et alors, il y avait une chance sur mille qu'il s'en tire... j'ai tenté le coup....
-Justement.... tu n'aurais pas du, on était que 3....
- Oui mais 3 contre une Mine.... une MINE franchement.... c'était comme si on s'attaquais à un gamin de deux ans....
-Ah oui? et il est où ton gamin de deux ans là? ELLE EST OU TA MINE LA? s'emporta soudain l'homme agé.
Le barman les regarda d'un air sévère et l'homme gras fit un mouvement appaisant des mains en sifflant un "chuuuut" sonnore.
Le jeune avait son air de jeune con qui a toujours raison, la colère de l'homme agé ne l'impéssionnait pas.
-"N'empêche, on est vivants..."
-"Non mais je rêve!" s'exclama l'homme en par-dessus d'un air exténué "Mais on a du bol d'être vivants! Tu sais pourquoi on ne doit justement pas s'attaquer à une mine en sous éffectif? Tu sais au moins pourquoi ça s'appelle une mine?"
-"Ouais ouais je sais ce que c'est qu'une mine, c'est une saleté de créature qui a perdu ses pouvoir spéciaux parce qu'il se bourre de drogue ou d'alcool!"
-"Oui mais apparement tu as oublié pourquoi on appelle ça des mines!"
L'homme gras leva son verre, bu une gorgée de sa bière dont la mousse avait entièrement disparue et dit d'une voix monocorde:
-"Une crétaure magique sans pouvoirs, c'est comme les mines oubliées sur les champs de batailles des vieilles guerres, elles sont complettement rouillées ce ne sont des boites vides la plus part du temps, mais tu as quand même une chance sur mille pour qu'il y en ait une qui te pête à la gueule!"
L'homme gras repris son verre et bu une seconde longue gorgée...
-" Tu sais qu'ils parlent d'une nouvelle inquisition" dis l'homme agé en regardant l'homme gras
-"qui ça?" demanda le jeune
-"Pinoccio! Stupide coq! répliqua l''homme agé en regardant séverement le jeune homme.
-"oui j'en ai entendu parler" répondit l'homme gras "mais bon... ça ne reste qu'une vague rumeur..."
-"Mais qui ça?" insista le jeune
-"a ton avis? ceux contre qui nous sommes en guerre!" répliqua le gros homme avant que son voisin ne fracasse le crane du jeune impertinent...
-"Bon il est temps de partir je crois...." Déclara l'homme en par-dessus
-"Oui il ne serait pas très intelligent de trainer trop longtemps dans le quartier après notre fiasco..." confirma l'homme gras.
Les trois hommes payèrent leur bière et sorti dans l'air embrumé de la ville, l'air sentait le souffre et il était empli d'une épaisse fumée âcre qui brûlait les poumons....
Le jeune marmonna pour lui même
-"N'empêche, on est vivants!"