Livre d'or de Sylaphianes
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Livre d'or de Sylaphianes

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 BROUILLION Confessions d'un ange (version alternative)

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Nelofer
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MessageSujet: BROUILLION Confessions d'un ange (version alternative)   BROUILLION Confessions d'un ange (version alternative) Icon_minitimeSam 1 Sep - 17:36

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Prologue



Bienvenue en enfer!
Trop attachés aux respect des commandements de notre bienveillant créateur, aucun ange n'aurait l'idée de transgresser la plus importante de toutes les lois des immortels: Ne jamais réveller notre existance, nos objectifs ainsi que le fonctionnement de nos sphères aux humains.
Cette loi est tout de même régulièrement contournée grace des démarches administratives compliquées, qui donnent droit à des autorisations spéciales, délivrées à titre exceptionnel et en de très rares occasions.
Mais comme vous l'avez sans-doute assimilé, JE ne suis PAS un ange comme les autres et je n'ai pas eu cette fameuse autorisation que de toute façon je n'ai jamais demandé.

Pas la peine de chercher qui je suis sur google ou ailleurs, je ne figure pas dans les annales des cieux. Et non-plus dans celles des enfers. Il semble que je ne sois pas assez important pour que l'on me consacre quelques lignes sur internet. Pourtant je suis loin d'être le plus banal habitant des sphères astrales.

Je vais vous raconter une histoire, celle d'un Dieu et de ses enfants: les anges et les hommes. A cette époque les démons n'existaient pas. Les hommes pourtant, dotés d'une imagination fascinante, les craignaient déjà. Ils sont toujours enclin à croire en n'importe quoi! Le yéti et la licorne ne sont que deux exemples d'une vaste série de bestioles diverses n'ayant jamais foulé la terre et qui pourtant vagabondent dans l'inconcient de l'humanité entière...


Dernière édition par le Sam 29 Sep - 6:55, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: BROUILLION Confessions d'un ange (version alternative)   BROUILLION Confessions d'un ange (version alternative) Icon_minitimeSam 1 Sep - 17:37

Chapitre 1: Il était une fois un ange...




Il était une fois un ange qui consacrait son existance entière à aider des gens talenteux, éffrayé par le monde qui les entouraient et doutant de leur utilité, à exploiter tout leur potentiel. Il leur permettait de s'accomplir en évitant l'immobilisme du doute et de la peur.
C'était un ange franc et généreux, qui se satisfaisait du bonheur des autres. Il se prénommait Uraziel et c'était un mec bien et plutôt beau-gosse. Un blondinet aux ailes blanches, dont les yeux gris jouaient à cache cache avec quelques mèches de cheveux. Il cachait sa longue silhouette élancée sous des vetement amples et confortables. Il n'était pourtant pas aussi élégant et charismatique que l'ange qu'il admirait en secret. Celui dont le nom hébraïque s'ignifiait « vaurien » ou « inutile ».

Beli Ya'al était pourtant bien plus captivant que son nom le suggerait. Il était magnifique avec ses iris détachées de l'azur des cieux, ses manières assurées et ses adorables sourires enfantins. Il savait se faire écouter des autres sans s'imposer, les regards et les oreilles se tournaient vers lui dès qu'il commençait à parler. Sa voix grave et caressante, chaude, comme une brise en pleine canicule touchait l'âme avant les tympants.
Son discours était sage, son aspect bienveillant et son allure élégante. Il n'était obligé à aucune tâche mais il agissait partout. On disait de lui qu'il était sans doute le plus privilégié des anges, et aussi un des plus influents.

Beli Ya'al ignorait l'admiration que nourrissait le petit ange pour lui, mais un jour il vint lui parler et à cet instant, il sembla à Uraziel que le paradis s'embellissait encore.
Beli Ya'al revenait souvent bavarder avec Uraziel. Ils parlait des problèmes des hommes, des péocupations des anges et des dilèmes divins. Tout les sujets capables de toucher un coeur généreux étaient abordés. Le petit ange et le grand se lièrent d'amitié.

Beli Ya'al avait la capacité de faire voir les choses différement. Il était drôle et poussait Uraziel à s'améliorer. Il disait que tout le monde avait besoin des talents du petit ange, qu'il était bien plus précieux qu'il se l'imaginait. Selon lui, tout les hommes avaient besoin de ses services, et pas seulement ceux qui se bloquent dans la crainte et l'incertitude. Tout le monde devait atteindre l'excellence pour le bien de l'humanité. Il lui prouvait grace à des exercices à quel point l'on pouvait perfectionner les humains en faisant juste un peu plus que ce que le père leur demandait.

Uraziel était un élève assidu et déterminé à plaire à son model, ainsi il permit à de nombreuses familles humaines de prospérer et d'acceder au bonheur, à la sagesse et souvent à la richesse en suivant la voie de la confiance en soi. Il était fière le petit ange diciple.

Beli Ya'al lui présenta alors un ange visiblement très haut placé pour qui il éprouvait un grand respect ainsi qu'une affection plus grande encore. Il semblait que tout le monde le considérait comme le plus parfait des anges du paradis, tans par son esprit que par sa magnificence. Encore plus beau que Beli Ya'al. Malgré sa splendeur et la visible attraction que ce nouveau venu exerçait sur tout les autres; Uraziel lui préféra Beli qui conservait, selon lui, le monopole de l'élégance.
L'ami de son mentor respirait la générosité, la grace et la vertue. La bonté transpirait à travers lui comme l'eau d'une éponge trop imbibée. Il ressemblait à un jeune garçon d'une quinzaine d'année parré d'ailes argentées. Les cheveux noirs tombant aux épaules et ramenés en arrière avec distinction. C'était son regard qui les subjugait tous, vert étincelant, les deux plus merveilleuses émeraudes qu'ils n'avaient jamais admiré.
Uraziel comme tout les autres fut troublé par l'attraction que suscitait cet inconnu aux allures de trône, mais il n'était pas séduit comme Beli et quelques autres anges, qui absorbaient chaqune de ses paroles sans même cligner les paupières tans ils étaient ensorcelés par la beauté, la sagesse et la clairvoyance de l'ange A.

L'ange A, un nom étrange et impersonnel pour une créature si proche de la perfection. il leur apprenait à donner plus encore que ce que Dieu leur demandait. Il expliquait avec un sourire compréhensif que la bonté du père le poussait à ménager un peu trop ses enfants, qu'ils soient mortels ou non.
Il était du devoir des anges de faire de leur mieux pour aider l'humanité et permettre à chacun d'accéder un jour au paradis.
En secret, ils préparaient la gloire de Dieu. L'avenement d'une terre parfaite peuplée des meilleurs hommes que la petite planète bleue n'ai jamais porté.

Zecheriah, une des plus anciennes amies d'Uraziel, se méfiait de Beli Ya'al et malgré qu'il soit haut placé, elle ne connaissait pas l'ange A dont on lui parlait avec tans d'admiration. Lorsqu'Uraziel lui raportait leurs actions sur terre et les résultats qu'ils obtenaient depuis quelques temps comparativement à ceux d'autres époques, elle lui disait souvent:
-Uzy tu as changé! Tu est vaniteux:.. lui chuchottait-elle en entortillant une boucle de feu autour de ses doigts de porcelaine. Elle perdait alors son regard lagon dans le vide un instant, soudain mélancolique puis se fermait à toute conversation.
Personne ne pouvait espérer d'autres commentaires d'une partisane de l'humilité comme Zecheriah, Uraziel ne tint donc pas rigueur des remarques de son amie dont il s'éloignait progressivement sans s'en rendre compte. La compagnie de Beli était tellement plus distrayante, plus passionnante, et puis il était toujours motivé pour entreprendre d'audacieuses missions pour le bonheur de l'humanité.

Peu à peu leurs ailes grisaillaient et se rapprochaient de la couleur d'argent des ailes de leur maitre dont la teinte était plus soutenue que jamais et tirait alors vers l'ardoise.
« La marque de la sagesse et du don de soi. » Disait souvent leur guide! Et ils le croyaient...
Cette période gratifiante de fastes victoires personnelles fut alors intérrompue par ce petit cafteur de Raziel*!
*Raziel est un archange, mais sans doute le moins respecté de tous au sein du paradis, c'est le « messager de Dieu », ça semble un peu pompeux dit comme ça, mais ce n'est rien d'autre qu'un facteur finalement!
Il a la fâcheuse habitude de fourrer son nez partout et de rapporter tout ce qu'il sait à notre père, c'est un des acteurs de l'omniscience factice de Dieu.

Raziel prit connaissance de leur petite assemblée grace à l'un de ses nombreux petits cafards-adjoints et s'empressa d'en parler au tout puissant paternel, gâchant la surprise qu'ils lui préparaient.

Uraziel fut étonné lorsque il découvrit que Beli Ya'al appréhendait et s'inquiettait beaucoup de la réaction de notre père. il ne comprenait pas, après tout ils ne faisaient que de bonnes choses... Qu'aurait-il pu leur reprocher?

Ils fûrent convoqué par Méttatron. Tous réalisèrent aussitôt à quel point leur situation était instable.
En temps normal, c'était (et c'est toujours) Zadkiel qui se chargait de régler les injustices au nom de Dieu; et là, ils avaient affaire au patron de tout les archanges, juste en dessous des auxilières de Dieu.
L'ange A réconforta son groupe de fidèles et décida de former un petit comité qu'il dirigerait pour défendre leur cause à tous. Bien-entendu ils acceptèrent avec révérence, il était le plus apte à les représenter, de plus il ne pouvait s'agir que d'un mal-entendu. Lui-seul saurait l'éclaircir.
Beli Ya'al fut désigné pour former le comité. A Uraziel, il fit l'immense honneur de le choisir en premier alors qu'il n'étais qu'un ange ordinaire sans responsabilités. D'autres cellestes beaucoup plus respectables furent désignés ensuite, par exemple Samaël un ange de haute stature à la peau noir-cuivré, ses yeux en amandes étaient les écrins de deux onyx passionnés. Samaël, le bras gauche de Dieu, l'ange de la mort. Ils étaient tous persuadés que le seigneur ne pourrait mépriser l'avis de l'ange noir. Comme ils se trompaient!

Le comité fut acceuilli par un très grand homme aux ailes immaculées déployées comme s'il s'apprétait à s'envoler. Il avait un visage rigide et soucieux, encadré de cheveux gris qui tombaient en boucles parfaites. Les muscles de ses machoires serrées saillaient, ses yeux gris-fer fixés dans les émeraudes de l'ange A, il ne souriait pas. L'ange A non-plus.
Calmement le comité s'approcha de Mettatron. Leur maître légèrement en avant, Beli Ya'al à sa droite, Samaël à sa gauche.
Uraziel, à la droite de Beli-Ya'al, légèrement en retrait, n'arrivait pas à se départir de son tout nouveau sentiment de fièrté. Il soutenait son idole, il rêvait de lui ressembler un jour et de mériter l'amitié et la confiance qu'il lui accordait malgré son faible rang.

Méttatron commença alors l'énoncé de leurs délits en s'adressant directement au cher et respecté ange A.
La voix de Méttatron, elle, n'était pas respectueuse du tout:
-Le seigneur à mis entre vos mains l'avenir des hommes. Pour vous aider dans votre devoir il vous a offert les outils les plus sacrés: son amour, sa confiance, vos dons, l'immortalité et l'accès à son omniscience totale. Vous avez détourné ces outils pour votre propre interret. Pour une gloriole terrestre au détriment de l'humanité entière qui, prochainement, se reposera sur vous pour franchir la moindre difficulté qui leur barrera la route...
A ces mots, la stuppeur traversa Uraziel comme un élecrochoc. Un sentiment qui emplifiait tandis qu'il déchiffrais sur le visage de ses camarades un sentiment purement humain qu'il n'y avais encore jamais lu: « la colère ». Méttatron, son regard ferreux vaporisé de condéscendance vissé dans celui de l'ange A, continua son discours d'un ton neutre et grave:
-Notre père à créé une humanité indépendente et libre! Libre de se compromettre, libre de se tromper et d'être pardonée si elle se repent sincèrement... Vous avez trahis les projets du seigneurs, et imposés vos idéaux à un public incapable d'évaluer objectivement vos trop nombreuses interventions « miraculeuses ».

Leur guide eu alors l'impudence de couper la parole de Mettatron, ce qui surprit beaucoup le comité:
-De quel droit sacré parles-tu Mettatron? Si tu parles du libre-arbitre nous n'avons obligé personne à...
Méttatron coupa à son tour la parole au jeune mal-élevé:
-Oui je parle du libre-arbitre! Et il n'est pas utile d'obliger pour trop influencer! Regardes la troupe qui t'accompagne aujourd'hui, ne fais pas semblant de ne pas comprendre « ange A »...
Méttatron avait insisté sur le nom de leur guide d'une manière peu flateuse, Samaël fronça les sourcils et Béli sorti hors de ses gonds:
-Comment peut tu insinuer ce genre de choses, jamais nous n'avons oublié notre père! Tout cela nous l'avons fait à sa gloire, sans jamais rien réclamer en retour. Nous avons offert à l'humanité entière l'occasion de gagner le bonheur éternel! Qui peut en dire autant ici?
Béli avança d'un pas, agitant un poing nerveux devant son visage, il postillonnait sa colère à un Méttatron surpris par ce brutal élan de rébellion. Soudain la passion lava la colère de son visage comme on rince un shampoing, il m'accorda un sourire exalté, presque fou. Sans se soucier des conséquences de ses mots, il continua à défendre notre groupe:
-Notre guide à été plus qu'une inspiration constante pour nous il a pu nous aider à faire le bien au maximum de nos capacité pour réaliser les souhaits de notre père et de l'humanité entière.

La détresse éxaltée de son ami écrasait la poitrine d'Uraziel comme un étau. Méttatron s'était alors approché lentement de Béli et avait répondu de sa voix la plus triste:
-Il vous a aidé à réaliser les souhaits du seigneur? Mais comment pouvait-il faire cela en se cachant de notre père et de ses messagers? Comment pouvait il connaître les désirs du seigneurs? L'ange A ne s'est jamais interressé à recueillir les souhaits ni les conseils de son créateur. Il a toujours agis de son propre chef, en solitaire et pour son propre interret. Vous l'avez pourtant choisi comme guide..
Il termina dans un soupir:
Je pensais pourtant qu'en tans qu'ange, votre guide à tous, c'était Dieu...
L'étau se ressera encore sur les poumons d'Uraziel tandis que Méttatron détacha son attention de Béli. Il vrilla de son regard de fer les émeraudes passablement éteintes de l'ange A et détacha clairement chacun de ses mots:
-Vous devez comprendre la gravité de vos fautes. Vous devez apprendre à les reconnaitre, à les accepter et à demander pardon à votre seigneur et père pour la déception que vous lui avez causé. Il vous faudra surement du temps pour accomplir celà. En attendant que ce moment arrive pour chacun d'entre vous, vous serez bannis du paradis et envoyés sur terre auprès des hommes, vous garderez votre condition d'immortels et vos dons angéliques. Vous aurez ce que nous appelons ici le libre-arbitre, cela même que vous enviez à l'humanité. Tâchez d'en faire bon usage! Que sa volonté soit faite!

Ils n'eurent même pas le temps de se rebeller ou de protester contre cette injustice. Ils se retrouvèrent sur terre, au milieu d'un désert de glace. Le vent leur cinglait la peau, le froid collait leurs paupières transies et la neige leur brûlait les pieds. Ils restèrent incrédules un moment, perdu dans la blancheur mortelle d'un pôle hostile, leurs ailes grises froisées par la tempête. Uraziel se demanda un instant s'ils n'étaient pas les dindons d'une farce d'un goût douteux. Une sorte de pénitence de courte durée, dans le genre: « vous voyez ce que je pourrais vous faire vivre si je le voulais » et paf ils seraient tous revenus, ils se seraient escusés, ils leur auraient pardonné et l'ordre divin serait revenu parmis les anges...
Mais l'évidence les frappa un peu plus tard, lorsque ils tentèrent de retourner au paradis d'une pensée comme à leur habitude... Ils étaient bloqués là...
Beli avait déjà repris le contrôle de ses émotions, Il semblait à peine contrarié. Comme Uraziel aurait aimé pouvoir se détacher aussi facilement de sa colère naissante.
Beli s 'adressa alors au blizzard:
-Lucifer? On fait quoi maintenant?
Lucifer était le bras droit de Dieu, le premier ange de la création, le porteur de lumière, il fallut quelque temps aux autres pour comprendre qu'il s'adressait à l'un d'entre eux.
Ce fut l'ange A qui répondit:
-Je l'ignore Bélial! Cela n'était pas prévu!
L'ange A, son premier mensonge fut son nom... Les suivants furent bien pires.


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MessageSujet: Re: BROUILLION Confessions d'un ange (version alternative)   BROUILLION Confessions d'un ange (version alternative) Icon_minitimeSam 1 Sep - 17:37

Chapitre 2 Le royaume de Lucifer



C'était le Chaos!
Les anges nouvellement déchus de leurs fonctions cellestes tentèrent de continuer leurs actions positives sur terre, mais ce fut plus difficile sans référence omniciente pour les guider vers les vrais néscessiteux.
Et pour couronner le tout un jeune-homme se fit connaitre comme le fils de Dieu, envoyé sur terre pour aider l'humanité...
Ils étaient là depuis plus longtemps que ce supposé rejeton de Dieu, et eux-même ne désiraient que le bonheur des hommes. Pourquoi Dieu les désigneraient-ils comme des êtres à éviter?
Ils cherchaient des réponses et tentaient d'intérroger les anges de passage sur terre:
-Es ce que c'est vraiment le fils de Dieu? Quelle est sa mission? Es ce que cet homme est un menteur? Un fou?
Mais aucun des anges ne leur répondaient.
Uraziel pensait que cet homme n'était qu'un imposteur de plus, un humain plus intelligent que la moyenne pour monter de toute pièce ce gigantesque canular, et assez fou pour croire à ses propres délires... Humain fils direct de Dieu? Et puis quoi encore!
Lucifer entra pourtant dans une rage folle, il hurlait à qui voulait l'entendre que Dieu ne respectait même pas ses propres règles! Qu'il avait envoyé sur terre son enfant pour remplir leur ancienne mission! Qu'il privait ainsi les hommes de leur libre-arbitre en intervenant par l'intermédiaire de cet hybride que l'on appelait Jésus, de la même manière qu'il avait reproché à Lucifer et ses compagnons de le faire! Dieu permettait à son « fils » de réaliser des miracles qu'aucun ange - pas même ceux de l'ange « A » - ne s'étaient jamais permis d'entreprendre, de peur de dérroger à la règle du secret sur l'existance des immortels.
La pluspart des anges déchus étaient scandalisé par cet affront que leur faisait leur propre père. Dieu réalisait les projets que Lucifer lui avait soufflé. Alors qu'il les punissait de leur supposée prétention, il s'attribuait les mérites de leurs actions passées en intervenant sur terre comme eux l'avaient fait autrefois.

Après cet événement Lucifer disparut sans prévenir, on le chercha partout sans succès. Bélial semblait toujours sur le point de vomir ou de s'évanouir. Il maudissait Dieu qui l'avait détaché de tout ce qui comptait à ses yeux, et les autres en faisaient autant. Peu à peu leurs ailes grises viraient au noir, parfois au rouge, puis elles tombaient, plume par plume doucement mais surement ils perdirent tous leurs ailes. Sauf Uraziel. Dieu l'avait laissé auprès de Bélial.
Il ne souffrait pas autant que ses alliés de la disparition de Lucifer, il ne ne sentait pas perdu près de Bélial. En de très rares occasions, il lui arrivait de comprendre Dieu et la raison d'être de leur punition. Mais ça, il le gardait pour lui!
Et puis, de toute manière, ce n'était que des passades! Il rejoignais très vite l'avis des autres:
« Dieu leur avait volé leur idée, leur gloire et les avait écarté de son chemin en les punissant d'avoir eu pour une fois « LA » bonne idée avant lui! »
Uraziel gardais néamoins ses ailes grises, la plus-part des autres anges déchus commencèrent à se moquer de lui et à l'accuser de ne pas soutenir leur chef, de ne pas lui être fidèle, d'être un traître, un espion de Méttatron, ou pire, de Raziel...
On parlait souvent de lui comme d'un pigeon voyageur au service du facteur de Dieu... C'est ainsi que lui vint ce surnom débile, en même temps que l'animosité de ses anciens alliés.
Seul Bélial savait la vérité, il connaissait l'amitié qu'il lui portait, et pour cela il le protégeait. Mais Bélial changeait. Uraziel ne le reconnaissait plus, il devenait cynique et s'amusait à pièger les anges pour les déchoir et les retourner contre Dieu lorsque il en croisait en mission sur terre. Son sourire enfantin n'apparaissait plus qu'accompagné d'un éclat manipulateur dans le regard, sa spontanéïté avait disparu à jamais. Le désespoir et la colère avaitent fait naitre la haine et la cruauté dans le coeur de Bélial.

Un journée ordinaire, Lucifer revint parmis eux. Il semblait différent de l'ange qu'ils avaient connu. Lui aussi avait perdu ses ailes, et malgré sa beauté parfaite et sa grace surnaturelle... Quelque chose d'indéfinissable déformait ses traits juveniles. Une haine foudroyante modelait son sourire en un rictus corrompu. Elle suintait de son regard précieux comme du poison.
Bélial s'illumina, il se serait sans doute éffondré à ses pieds s'il n'avait pas eu cette incroyable maitrise de lui même. Il se contenta de courir vers son maitre et de lui tendre une main que Lucifer serra l'air satisfait.
Il les convoqua tous, et lorsqu'ils fûrent présents, Lucifer leur anonça en tenant l'épaule de son plus fidèle diciple:
-Nous avons un royaume désormais, je l'ai cherché longuement, aménagé avec soin, c'est l'équivalent du paradis. Omniscience comprise, grace à l'installation que j'ai mis au point moi-même avec l'aide de Phénix!
Un grand ange filiforme un peu avachi et les mains dans les poches à la chevelure rouge coupée courte sorti d'un rang, il avait les cheveux gonflés comme si leur épaisseur n'était pas adaptée à sa coupe qui se dressait en tout sens. Il était loin mais il semblait à Uraziel qu'il avait le même regard exhalté que Lucifer qui ne cadrait pas avec sa posture calme et détendue de fonctionnaire en pause-café.
Lucifer termina son discours par une tirade théatrale::
-Maintenant c'est chez moi, et si vous me suivez... Chez vous aussi!

C'est ainsi que les anges déchus, les démons, investirent une nouvelle sphère, un nouveau plan astral jusqu'alors inhabité, l'Enfer.

Les ailes grises d'Uraziel lui bloquèrent l'accès à un post élevé, personne ne voulait du pigeon comme patron. Il aurait été nommé à un post mineur, un placard...
Mais apparement Bélial n'avait pas oublié la fidelité dont il avait fait preuve envers lui.. Il le prit dans son équipe d'assistant; Uraziel était au service du bras droit de Lucifer, le 2ème patron des enfers.
C'était une très bonne place! Uraziel n'avait pas imaginé pouvoir devenir démon intermédiaire si facilement.

Le pistonnage à toujours très bien fonctionné en enfer!
Comment ça c'est injuste? C'est l'enfer non?

On lui confia donc le soin de faire naitre la vanité dans la confiance en soi. Personne ne pouvait plus prétendre qu'ils agissaient pour le bien de l'humanité alors les chefs avaient mis au point un nouveau discours:
-Puisque Dieu ne veut pas d'une humanité positive et pleine de bonté et de générosité, puisqu'il punit ceux qui veulent le bonheur de ses enfants, alors, nous donneront à la terre: le malheur, et aux enfants de cet hypocrite: le tourment.
Personne ne cherchait à discuter leurs idées, c'était celles de chefs dangereux et craints par leurs sujets. Lucifer savait se montrer cruel avec ses subordonés si il n'était pas satisfait. Et Bélial, lui, était pire.
De toute façon, tous voulaient se vanger du traitement que Dieu leur avaient infligé et étaient heureux de trouver quelques justifications à leurs atrocités.
Uraziel comprit alors qu'il se trouvait dans le mauvais camps... Mais il était trop tard, il était incapable de retourner au paradis par ses propres moyens et trop faible pour tenir tête aux autres. Il était aux côtés de Bélial qui le protégeait et il pouvait rêver de rédemption à loisir.
C'était déjà pas si mal étant donné les circonstances...


***



Enfer, XXIème siècle, début de mon journal
Voilà, l'histoire s'arrête là. Pas de fin heureuse pour ce conte-ci, les Héros ne furent pas heureux, ne se marièrent pas et n'urent aucun enfant. Soit l'histoire n'est pas finie, soit c'est juste qu'on est loin du conte de fée. Je vous laisse choisir.
Il est temps que je vous raconte ma vie, maintenant que vous connaissez mon histoire. Uraziel, petit ange naïf, berné, déchu, aspirant secrettement à la rédemption et pourtant d'une totale fidelité à son ami et patron qui est peut-être le pire démon – à part Satan - que l'enfer eu abrité en son sein infesté. Paradoxal? L'enfer est bourré de paradoxes.
Un exemple, Bélial, aujourd'hui un des plus vicelard, des plus cruel et des plus insensibles démons, Sans doute le plus grand des manipulateurs, éprouve un amour inconditionnel pour Lucifer à qui il voue son existence entière et l'allégence la plus totale.
Illogisme quand tu nous tiens...

Assistant de Bélial... Je bosse dans le département des manipulateurs, couloir des vaniteux, bureau 4... Mon boulot c'est de semer la vantardise, la prétention dans le coeur des hommes.
C'est chiant... Mais ça pourrait être pire.

J'aime le contact des mortels, un des avantages de mon job est que je suis souvent sur terre, ils sont futiles et spontanés. C'est rafraichissant!
En plus, j'y croise régulièrement Zecheriah, la rouquine, vous vous rappelez d'elle? Une des adjointes de Nithaël: miséricorde, humilité et compagnie. Elle est à la fois humble, généreuse, honète et sage. Ce qui en fait la personne la plus agaçante, la plus désespérante et la plus sympa que je connaisse... C'est toujours mon amie, peut-être l'unique que j'ai jamais eu. La seule qui ne m'ai pas complettement renié après mon passage dans l'autre plan. La seule qui croit encore que je puisse un jour retrouver ma place, et qui fait tout pour m'aider dans ce sens.
Le mot « amie» est en l'occurence synonyme de « casse-couille », elle tiens toujours à me faire des leçons de morale aux moments les plus inoportuns, au milieu d'une mission pour Bélial par exemple.
Il n'empêche que j'aime beaucoup parler avec Zech. Si les démons savaient le temps que je passe en sa compagnie, même Bélial ne pourrait et ne voudrait sans doute plus me protéger. On aime pas trop que les démons copinent avec des anges ici mais heureusement en enfer on ne se casse pas la tête à surveiller les démons aussi insignifiants que moi, je ne suis qu'un démon intermédiaire de la vanité après-tout.
Ils ne savent pas ce que je fais de mes journées et ils s'en foutent, je ne suis pas une menace.
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MessageSujet: Re: BROUILLION Confessions d'un ange (version alternative)   BROUILLION Confessions d'un ange (version alternative) Icon_minitimeDim 16 Sep - 8:01

La tour du savoir


Enfer, XXI siècle, deuxième message sur mon blog.
La main sur ma souris, les yeux sur mon écran et le cul enfoncé dans le rembourrage de mon tabouret tournant, je suis comme subjugué par l'accumulation de connerie que je survole du regard. Néamoins, je suis surpris par la profusion de personalité différentes qui étallent leur intimité en public dans le plus parfait anonymat.
Les blogs...
Crier au monde entier qui l'on est, mais incognito! Je comprends assez mal! En concéquence, j'ai décidé de me lancer! Je viens à peine de m'enfoncer dans le labyrinthe du net humain et me voilà doté d'une adresse mail et d'un blog sur lequel j'e viens d'étaler toute mon histoire ou presque.
J'en ai cherché longtemps le titre. Et puis c'est venu presque comme une évidence: Confessions d'un ange... C'est parfait...
Je termine de recopier le début de ma vie, et les derniers événements qui l'on marqué, rien d'inconcevable, à part que je ne suis ni ange ni démon, juste un immortel...
Un simple étranger sur le web qui raconte sa drôle de vie, et qui de toute manière ne sera jamais cru par ses lecteurs!
Mais si je suis les règles des blogueurs, cela n'a pas beaucoup d'importance. Tout ce qui compte c'est d'être lu et d'avoir des « comms ».
Je suis Uraziel le pigeon aux grises ailes, et j'attends des « comms » sur mon blog.

Vous vous demandez peut être pourquoi j'ai mis tout ce temps a découvrir l'internet humain, en réalité c'est tout con: c'est un outils complettement inutile en enfer. On se sert de la console omnisciente pour éffectuer toutes nos recherches!
...Et puis, de toute manière je n'avais pas accès à ce média jusqu'ici, c'est interdit aux mineurs et intermédiaires, c'est un outils inutile mais une distraction de patron. Comme le golf, sur terre.
Vous voulez que je vous raconte comment j'ai eu accès au net?
En fait c'est un pur concours de circonstance, j'ai rencontré la bonne personne au bon endroit...

Bélial avait besoin de documents pour éffectuer une recherche, évidement il me confia le soin de m'en charger, une tâche affreusement ordinaire pour un assistant comme moi.
« L'union des mortels et imortels », je lui ai sorti tout ce que j'ai trouvé sur la console omnisciente qui traitaient de la chose. Malgré la quantité scandaleuse de papier imprimé sur le sujet il n'était pas satisfait. C'était la première fois que la console ne se montrait pas à la hauteur en matière de recherche.
Une mèche de cheveux brun carressant sa joue, Bélial me fixait de ses prunelles de ciel, un sourire espiègle ornait son visage jusqu'au coins de ses yeux. C'était un étrange contraste. La perfidie se dessinait en filigrane sous l'innocente pureté de ses traits. Il s'adressa à moi, détachant ses mots avec lenteur, sa voix grave comme le son d'un gong de prière, solennelle et réconfortante:
-Tu vas te rendre au département de la conaissance pour moi.
J'avais compris que ce n'était pas une demande, mais je fis semblant de ne pas saisir.
-On ne pourrait pas demander à un démon mineur de jouer les messagers à ma place? Lui demandais-je contrarié, je n'avais pas envie de traverser les enfers pour une pile de dossier.
-Non. Je préfère que ce soit toi. Répondit-il calmement, toujours souriant, toujours calme.
-Mais je ne sais même pas où c'est... Me plaignai-je encore l'air débordé.
Bélial était assis dans un immense trône de cuir noir, derrière le grand bureau d'ébène et d'argent qui nous sépparaient. Il se pencha en avant, les mains à plat sur la table et sans perdre son sourire ni son calme, il pencha la tête et s'adressa à moi avec le ton d'un professeur bienveillant:
-Ecoute Uraziel, si les informations que je cherche ne sont pas enregistrées sur la console, c'est qu'elles sont protégées. Si elles sont protégées c'est qu'elles sont importantes! Et il est évident que je ne confierais pas à n'importe quel petit démon le soin de transporter ces précieuses informations!
Il fit un court silence que je ne m'avisa pas de briser, et il reprit:
-J'ai confiance en toi! Je vais t'indiquer le chemin et lorsque tu partiras je contacterais le responsable du département, il te préparera une malle scellée à mon intention.

Je me suis donc éloigné de mon département, traversant des couloirs que je connaissais par coeur pour en atteindre d'autres moins coutumier puis d'autres carrement exotiques. J'ai du traverser là moitié de l'enfer et des centaines de couloirs, de jardins d'hiver, de salles de pause vide et de hall d'acceuil déserts pour finir par reconnaître que je m'étais perdu.
J'allais faire demi-tour, imaginant la deception de Bélial, le mépris que je lirais dans son regard lorsqu'il se poserait sur moi. Le pigeon même pas capable d'aller chercher un livre à la bibliothèque...
j'y serais encore si je n'avais pas croisé Belaam. C'était un petit bout de démon d'un mètre cinquante un peu enrobé, le regard fuyant caché sous des mèches chatain-tèrne et des fringues de premier de la classe. Il fut ravi de m'indiquer le chemin à prendre et m'accompagna. Sur la route j'appris qu'il était l'un des nombreux sous-fifres de Phénix; et aussi qu'il adorait étaller sa science!
J'ai toujours été curieux. Plus il me parlais, plus je le questionnais et plus il en déballait sans jamais respirer! C'était comme s'il avait attendu toute sa vie une sorte de d'examen qui ne venait jamais.
La discution s'orienta sur les technologies non-humaines et naturellement la console omnisciente fut citée. Je savais comme tout le monde que la dernière génération de la console omnisciente avait été conçue au département de la connaissance, mais comme la pluspart d'entre nous je savais utiliser « la bête » sans en comprendre vraiment le fonctionnement. Je lui demandais alors toujours plus interressé:
-Tu sais comment marche la console?
-Oui évidement! Qui ne sait pas ça? Il avait tourné les paumes vers le plafond tout en inclinant la tête mimant l'évidence.
-Moi je l'ignore... Répondis-je haussant les épaules. Je lui adressais un regard interrogateur et il leva des sourcils incrédules. Il m'énervait avec ses manières de monsieur-je-sais-tout mais je décidais de ne pas lui montrer.
Tout en continuant de marcher le long de cet interminable couloir, il déballa à la manière d'un maitre de conférence:
-Et bien écoute, le fonctionnement de base est très simple, la console en elle même n'est qu'un gros ordinateur, rien de plus! Mais ce qui est vraiment interressant c'est la manière dont elle a été reliée au flux éthérique...
-Au quoi? Lachais-je interloqué.
-Oui... Comment vais-je pouvoir t'expliquer ça... Euhh...
Il semblait surpris par mon incomensurable ignorance et se grattait le menton. Sans doute cherchait il la manière la plus simple d'expliquer une chose compliquée, comme il l'aurait fait avec une gargouille encore plus stupide que les autres... L'agaçement se compressait en moi, se modelait et prenait la forme d'un petit bonhome rageur qui flanquait des coups de pieds dans mon estomac à chaque mimique de supériorité de Belaam.
-Le flux ethérique est l'énergie spirituelle, elle utilise des courrants pour circuler que nous appellons flux polarisés.
-Mais qui produit ce flux éthérique? Demandais-je en tentant de cacher mon irritation. Je ne comprenais rien à son charabia esotérique.
-Les humains évidement! Lorsqu'ils prient, qu'il souhaitent, qu'il pensent, qu'ils désirent ou qu'il projettent des idées, des envies, des sentiments... Ils envoient de l'énergie spirituelle positive ou négative, qui alimente les flux éthériques.
-Super! Et ça nous sert à quoi exactement? Je ne pigeais rien à ses histoires d'énergies spirituelles et ça m'agaçait sérieusement.
-Au fonctionnement de l'omniscience biensur! S'exclama t'il comme s'il venait de m'annoncer que deux plus deux faisaient quatre. Je réprimai mon envie de le planter là en songeant que j'arriverais plus vite à destination avec lui.
-Hein? Le mot « omniscience » avait frappé ma concience, je fixais alors un peu plus mon attention sur le discours du petit bonhomme, oubliant un peu celui qui jouait au foot avec mes boyaux.
-Un humain ne sait rien, ou si peu de choses... Recommença t-il ravi de l'attention nouvelle que je lui accordais. Mais LES humains savent presque tout, ils sont une source d'infos live très interressante. C'est d'ailleurs de cette manière que l'autre* procède aussi...
*L'autre, c'est Dieu, la plus part des démons évitent de l'appeler par son nom.
-Dieu à une console? Demandais-je à présent sceptique.
-Nooon, je pense qu'il n'en a pas besoin, il doit être directement reliés aux flux éthériques. Je dirais même qu'en réalité, c'est nous qui piratons sa ligne privée... D'ailleurs notre installation n'est pas encore parfaite, nous n'avons accès qu'a des données partielles!
-Ah bon? Pourquoi? Finalement ce petit être était interressant si l'on passait au dessus de ses manières prétentieuses, de sa voix grinçante et de ses regards fuyants.
-Et bien nous n'avons pas encore réussi à nous connecter aux flux de basse fréquence, c'est à dire le commun des mortels, ceux qui n'apportent aucune puissance à leurs pensées. Nous sommes obligés de nous servir de relais. Mais ça donne déjà de bons résultats!
-C'est bizarre moi qui voyait une sorte de pouvoir mystique la-dessous, un pouvoir qui n'appartiendrait qu'a Lucifer... A l'image de Dieu je le croyais capable de tout savoir...
Belaam étouffa un gloussement qui se transforma en gargouillement au fond de sa gorge avant qu'il ne réponde:
-Non, Lucifer n'a pas ce pouvoir, non non.. Mais Lucifer a quand même été assez malin pour imaginer le concept de la console. Et puis tu n'as pas tors, il y a de la magie là dessous, on ne connecte pas les flux éthériques avec des cables. Et nos relais ne ressemblent pas à des paraboles... Tiens on est arrivés!

J'écoutais avec tans d'attention que je n'avais pas vu que le couloir se terminait en cul de sac.
Devant nous se découpait une immense porte à double battant en bois brute, elle devait mesurer au moins 6 mètres de haut, renforcée de barres en métal et décorée de signes étranges que je n'avais vu nulle part.
-Qu'es ce que c'est que ces signes? Demandais-je impressionné par cette porte semblant sortir tout droit d'un film d'horreur, je m'imaginais déjà le manoir hanté qu'elle abritait.
Belaam eu l'air très gèné, et dans un murmure à peine compréhensible je cru distinguer ces mots:
-ho, heu je sais pas trop...
Il poussa la porte sans éffort et nous entrâmes dans Une pièce ronde toute recouverte de marbre gris-foncé, nous avançâmes vers le comptoir en demi-cercle abandonné au centre de la pièce vide, sur lequel une caisette en métal cellée ressemblant à une grosse boite à outil attendait sagement.
Je me demandais si Belaam ne s'était pas foutu de moi, cette pièce était completttement vide, avec pour seule issue l'immense porte a double battant. C'est alors que le regard tourné vers le plafond, Belaam, extatique, s'exclama:
-C'est impressionnant hein?
J'allais lui répondre que je ne voyais pas vraiment en quoi, lorsque je suivis son regard vers le plafond et je faillis perdre l'équilibre.

(A suivre...)


Dernière édition par le Dim 16 Sep - 8:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: BROUILLION Confessions d'un ange (version alternative)   BROUILLION Confessions d'un ange (version alternative) Icon_minitimeDim 16 Sep - 8:02

Le plafond n'était pas visible, trop haut, beaucoup trop haut, les balcons ronds découpaient le puit obscure en rondelle de marbre de plus en plus sérrées jusqu'à se perdre dans un gouffre noir infini, c'était comme avoir le vertige à l'envers!
Immaginez une tour-bibliothèque gigantesque et silencieuse grouillant de démons sur des centaines d'étages qui recenserait toutes les connaissances passées et présentes de l'humanité entière sur tout les supports possibles et inimaginables, de la stelle de pierre jusqu'aux micropuces de la taille d'un accarien.
Un peu étourdi par ce monument de connaissance qui s'élevait au dessus de moi je m'appuyais un instant sur le grand comptoir et fixais mon regard sur mes pied le temps de reprendre concience de mon corps.
-Tu veux en savoir plus sur la console? Tu sais que j'ai participé à l'élaboration du dernier model!
Avec l'impression d'être à bord d'un ferry par mauvais temps, je fi l'éffort de lui répondre poliment:
-Ah non, je savais pas! Tu dois vraiment être quelqu'un de très intelligent pour qu'on t'ai proposé un projet aussi important! Le regard dans le vague, je m'adossais au comptoir attendant que le vertige passe. C'était très bizarre, je n'avais jamais été sujet au vertige auparavant.
Ses yeux évitaient toujours de plonger dans les miens mais là ils se dirigèrent carrement vers le plafond ce qui me rappela mon vertige et attisa ma nausée.
-Oui, biensur que je suis intelligent! Je ne suis pas au service de Phénix pour rien!
Je décidais de changer de sujet:
-Alors cette console? On en était où? Il baissa le regard sur ses chaussures, et je me senti mon estomac se calmer.
-Les relais non?
-Ah oui c'est ça! Les relais... Tans qu'il ne regardait plus le ciel, il pouvais bien me faire un cours de trois heures cela m'était égal.
-Et bien comme je te disais, nos relais ne sont pas des artefact mecaniques et inertes, nos relais sont des humains particuliers.
-Ah oui? Quel genre? Mon intérret se réveilla soudain, chassant ce qui restait de mon malaise.
-Des sorciers, des mages noirs... Des religieux de chez nous...
-Comment ça « de chez nous »?
Il fit le tour du comptoire et s'installa derrière tout en continuant son discours:
-Des accros de démonologie et de magie démoniaque, des humains tombés dans l'ésotérismes et qui se sont procurés les bons outils, les bons textes... La plus part du temps ils réussissent à contacter des démons mineurs qui se font passer pour Asmodée, Belzebuth, Azazel... Et même Bélial ou Lucifer... Ces humains n'y voient que du feu...
-Et les démons suppérieurs tolèrent ces usurpations? J'étais complettement sidéré.
-Biensur! Si ça peut leur permettre de maintenir la console en état de fonctionnement... De toute manière ces contacts ne sont pas réguliers, c'est surtout pour entretenir l'interret de nos relais ou leur donner des « missions » précises. On leur accorde quelques petites faveurs, et en échange ils nous fournissent tout leur savoir grace à la connexion qu'ils établissent entre leur esprit et les flux polarisés. En priant ils se concentrent et dégagent une énergie suffisante pour être captée et traduite par nos recepteurs.
-Mais la console à aussi des connaissances que l'on ne peut pas trouver dans un esprit humain... Les adresses, les numéros de téléphone... A l'ère de la téléphonie mobile plus personne ne s'intérresse a retenir ce genre d'information...
-Oh mais nous ne nous contentons pas de celà... Les relais nous aident surtout à suivre des événement précis, à établir une surveillance d'individus par exemple. Mais pour le reste, nous avons entré la plus part des documents de la tour dans la base de donnée de la console, et pour le reste, numéro de sécu, de téléphone, de pièces d'identités ect... Vive internet!
-Internet... Tu veux dire le web humain?
-Biensur! Me répondit-il en souriant, le coude sur le comptoire, le menton dans la main et le regard vissé sur le col de mon blouson.
-Mais je croyais qu'on ne se servait pas de ce média? Je ne cachais plus du tout ma stupéfaction.
-Evidement! Nous faisons des mises a jour régulières et trions les informations à votre place, du coup l'internet humain devient absolument inutile. C'est juste un gadjet, un océan de bêtise dans lequel se cachent quelques perles de sagesse que nous allons chercher pour vous.
-Ouaw! Impressionant, c'est un boulot de titan! Je regardais le petit homme avec plus d'attention, il avait l'air faible, méprisable et insignifiant. Mais il m'apparu soudain évident que ce visage, n'avait jamais exprimé le doute, la peur ou la servitude.
Il eu un sourire fière et se redressa un peu ce qui lui fit gagner deux centimètre, il m'adressa un regard en coin qui frolla mes paupières avant de changer de direction pour fixer ses ongles. Il repris:
-Enfin, faut pas exagérer, le web humain c'est assez marrant à éplucher! Il se détendais, et ça tombait bien, je mourrais d'envie d'en savoir plus.
-Ah oui? J'ai toujours eu la curiosité d'y aller mais, en tans que démon intermédiaire je n'ai pas d'accès à la console en dehors des heures de bureau, et le web humain m'est interdit durant mes heures de travail... La galère!
-Tu ne sais pas contourner la surveillance générale c'est ça? Il regardait ses doigts tracer des ronds gras sur le comptoire brillant, un sourire malicieux au coin des lèvres.
-Y a un moyen de la contourner? Demandai-je en baissant le ton.
-Oui, évidement.. Il suffit que tu te connecte à la source, sur la même borne qu'un démon suppérieur, il y verra que du feu!
-Et je fais ça comment? Je m'appuyais un peu plus face au comptoire baissant le visage à la hauteur du sien.
-Il te faut son accès personel... Là ça dépend si t'as une préférence, mais nous on utilise celui de Lucifer... Si tu veux je te le passe...
-Pourquoi tu ferais ça? Tu va me balancer? Je me relevais soudain l'air suspicieux, après tout je ne le connaissais pas ce type.
-Pourquoi faire? Excès de consomation de connerie humaine sur le web? Non, j'ai pas d'interret à faire ça... Ils te demanderaient comment tu as réussi à y acceder et je serais dans la merde aussi. Tu veux savoir une chose, je peux t'aider... Je t'aide! Il leva légèrement les mains et les sourcils en signe de sincerité, mais il fixait toujours le col de mon blouson au lieu de mes yeux.
-On est pas amis, je ne t'ai même pas encore dit mon nom...
-Ben du coup je vais avoir du mal a te dénoncer si je sais pas qui tu es... Il rigolait.
-Je suis pas débile, tu as accès à toutes les conaissances de la terre et des enfers et tu ne sais pas à qui tu parle? Prends moi pour un con! Une colère froide s'éveillait en moi.
-Effectivement Uraziel, tu passera mes amitiés à ton chef, mais si ça peut te rassurer, j'adore que les gens écoutent ce que j'ai à dire, et j'adore lorsque quelqu'un s'interresse vraiment à mon savoir... Je voulais juste me rendre utile. Il me jeta un coup d'oeil rapide avant de tourner son regard vers le bout de ses doigts qui traçaient toujours des ronds gras, mais là j'en étais sûr, il avait fixé mes pupilles de ses yeux verts de vase.
Je restais sans rien dire, Il s'agita soudain, décola ses mains du comptoire et se dirigea vers la grosse caisse de fer posée un peu plus loin, il l'examina rapidement puis il poussa la caisse vers moi en disant:
-Tiens, c'est pour ton chef!
-Merci...
-De rien... Je t'enverrais quelques infos supplémentaires à ton bureau... Et puis tu en feras ce que tu veux! Tu vois... Pas de magouilles, il te suffira de montrer mon message si tu te fais choper à surfer sur des sites de culs... Au pire on aura une semaine de turbin supplémentaire, c'est pas la mort!
Je ne répondis pas et embarquais la caisse. Putain ce qu'elle était lourde!
En arrivant dans mon secteur je passai au bureau de mon chef pour lui déposer sa caisse mais il n'était pas là. Je l'emmenais dans mon bureau et sur ma table de travail une lettre était posée, signée Belaam.
Et me voilà. Je ne crois pas que Belaam savait que j'utiliserais le net pour violer une de nos loi les plus essencielles.
Une semaine de turbin avait-il dit... Si l'on découvrait mon petit manège, en enfer, comme au ciel, je serais lapidé, crucifié, brûlé, écartelé, puis jeté dans les lymbes pour l'éternité! Ou pire encore, que sais-je...
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